Le CNRS lance son Prix de la Thèse hydrogène

La Fédération de recherche hydrogène (FRH2) du CNRS lance son Prix de la Thèse hydrogène. Les docteurs(e)s ont jusqu’au 28 février pour déposer leur candidature. Le ou la lauréat(e) sera connu(e) à l’automne 2025. Daniel Hissel, directeur adjoint de la FRH2 et enseignant-chercheur à l’Université Marie et Louis Pasteur de Belfort, dévoile les contours de ce concours.

Pour quelles raisons la Fédération de recherche hydrogène (FRH2) du CNRS lance ce Prix de la Thèse hydrogène ?

Ce Prix de la Thèse hydrogène vise à valoriser les activités de recherche à l’échelle nationale, toutes thématiques confondues donc sur l’ensemble de la chaîne de valeur hydrogène, de l’aspect chimie, physico-chimie des matériaux, jusqu’aux applicatifs pour les laboratoires qui travaillent à des niveaux de maturité technologie les plus élevés.

Ce prix doit aussi valoriser la filière hydrogène et récompense la « meilleure thèse ». Meilleure entre guillemets car les sujets traités sont variés. Cela concerne les thèses qui ont été soutenues lors de l’année civile 2024. L’objectif est de pérenniser ce prix à l’avenir. Nous avons donc voulu faciliter le processus de candidature avec un document d’une page à compléter auquel il faut adjoindre les éléments classiques, donc la thèse, et les avis de présoutenance et de soutenance. Les projets peuvent être déposés directement par les jeunes docteurs eux-mêmes sans étape intermédiaire.

 

Pour candidater : https://frh2.cnrs.fr/prix-de-these/

 

Valoriser les travaux de recherche auprès du tissu industriel

Le secteur industriel pourrait donc bénéficier de ce Prix de la thèse hydrogène ?

Tout cela s’inscrit dans la dynamique des projets équipements prioritaires de recherche (PEPR) du programme hydrogène, liés au Programme d’investissements d’avenir (PIA) France 2030, dans lesquels les laboratoires de la FRH2 sont extrêmement impliqués. Selon le souhait de l’Etat, les travaux menés doivent nourrir la recherche mais aussi la filière industrielle nationale. Les industriels sont donc les premiers intéressés par les déploiements et les développements scientifiques. Cela s’inscrit dans une volonté de rapprochement des secteurs industriels et académiques. Le Prix de thèse se veut donc comme un moyen supplémentaire de communication et d’affichage autour des travaux menés dans nos laboratoires, il intéresse donc directement tant les grands groupes que les PME. Ces dernières n’ont, en effet, pas nécessairement connaissance des travaux de recherche effectués au sein des laboratoires du CNRS.

Quels bénéfices peuvent en tirer les candidats mais aussi le ou la futur(e) vainqueur ?

Le dépôt de candidature court jusqu’au 28 février 2025. Le ou la récipiendaire sera contacté(e) en avril. Durant ce laps de temps, les candidats retenus pourront valoriser leurs travaux dans des dossiers de candidature en vue d’un recrutement, notamment dans le milieu académique et de la recherche, donc sur des postes de maître de conférences ou de chargé de recherches au CNRS.

La remise officielle se fera à l’automne 2025, au cours des journées plénières de FRH2 qui regroupent, chaque année, entre 200 et 300 chercheurs. Le ou la désigné(e) sera invité(e) pour une présentation invitée de sa thèse, devant l’ensemble de la communauté scientifique nationale, mais aussi devant nombre d’industriels Cela permet ensuite, de se faire connaître auprès de la communauté pour ambitionner d’accéder à des postes, tant le milieu académique qu’industriel.

 

Lire aussi : Retour sur la journée recherche sur l’hydrogène

 

Qui compose le jury de ce Prix de la thèse hydrogène ?

Nous avons convenu que le jury serait composé de membres du bureau de la Fédération de recherche H2, complété d’experts nationaux. Nous sommes très attachés à la parité dans ce comité et nous nous sommes engagés à ce qu’aucun encadrant de thèse d’un ou d’une candidate ne soit présent dans ce jury afin d’éviter tout biais. Ce comité ne sera donc listé une fois que nous aurons reçu les candidatures.

 

Photo : Adobe Stock.