Histoire de Fidal
Créé en 1922, le cabinet d’avocats d’affaires Fidal, aujourd’hui centenaire, est devenu une référence du monde des affaires. Il accompagne, représente et sécurise les acteurs économiques – entreprises et ses dirigeants, collectivités territoriales, organismes sans but lucratif, groupes internationaux – en France et à l’international. Son approche pluridisciplinaire lui permet d’appréhender les grands défis économiques et sociétaux.
Afin d’assurer sa présence dans toute la France, Fidal a développé un important maillage du territoire. En Bretagne, Fidal est implanté à Rennes, Quimper, Lorient, Brest, Vannes et Saint-Brieuc. Ce sont environ 80 avocats et juristes qui travaillent au sein des bureaux bretons.
Cette distribution sur l’ensemble du territoire est l’une des principales forces du cabinet. « Cette implantation locale nous permet d’être au plus près des clients, de leurs enjeux, des juridictions, des administrations, étaye Emma Petrinko, avocate en droit de l’environnement, et membre du Pôle énergies renouvelables et hydrogène. Cela débouche sur une connaissance fine des acteurs avec qui nous allons dialoguer. »
Fidal et l’hydrogène
Considéré comme une véritable boîte à outils, le cabinet englobe toutes les matières juridiques : droit social, droit des sociétés, droit fiscal, droit de l’environnement, droit économique… On ne traverse pas cent ans d’histoire sans s’adapter à son époque. Fidal l’a fait et c’est là aussi une autre de ses forces. « Nous avons toujours su nous adapter. Les sujets évoluent et les typologies de clients aussi. L’hydrogène en est un parfait exemple. »
En effet, accompagnant déjà depuis plusieurs années des projets en lien avec l’énergie, le Pôle d’avocats dédié à ces sujets en Bretagne s’est naturellement positionné sur le secteur de l’hydrogène à travers « une combinaison des attentes de clients et des appétences personnelles. L’hydrogène était la dernière brique que nous n’avions pas. »
Et la Bretagne est un territoire propice au développement des projets liés à l’hydrogène renouvelable. « L’hydrogène, en Bretagne, présente la double spécificité d’être porté par les collectivités publiques et d’être très fortement teinté du secteur maritime (portuaire, transport, etc.), présente Brice Héritier, avocat en droit public des affaires au sein du cabinet. Le croisement de ces deux spécificités amène des problématiques juridiques fortes. »
Une stratégie globale dédiée à chaque projet
Le cabinet Fidal a ainsi développé une offre globale pour accompagner le déploiement de solutions hydrogène quel que soit le client, public ou privé. « Nous sommes un peu les architectes et l’entreprise de travaux », sourit Emma Petrinko. « Nous abordons et portons un projet depuis la bonne idée jusqu’à son exploitation », corrobore Brice Héritier.
Pour les acteurs privés, cet accompagnement se traduit notamment par la protection de l’innovation, le financement du projet, l’anticipation des potentielles contraintes (autorisations environnementales, urbanistiques, maitrise foncière…) et la structuration de la société de projet.
Pour le secteur public, le Pôle Energie peut notamment accompagner les collectivités dans la structuration de projets complexes et la rédaction de contrats d’affaires (marchés publics, délégations de services publics, AOT…).
Ainsi, par exemple, deux acteurs notables de la filière hydrogène en Bretagne ont fait appel aux services de Fidal. Lorient Agglomération, tout d’abord, dans le cadre de la procédure de passation du marché public d’achat des futurs navires transrade qui seront intégrés à sa boucle locale hydrogène. Ensuite, Entech smart energies, société spécialisée dans le stockage, la conversion et le pilotage intelligent des énergies renouvelables, a bénéficié de l’accompagnement du cabinet dans le cadre de son entrée en Bourse et de sa levée de fonds, en octobre 2021. De quoi défaire les clichés de l’avocat en robe et plaidant devant une cour. « Il peut nous arriver d’endosser le rôle d’avocat »pompier », mais l’écosystème hydrogène est suffisamment innovant pour que les porteurs de projet aient le réflexe de venir en parler à leur avocat en amont de la structuration. Ce qui permet d’éviter les problèmes juridiques », conclut Brice Héritier.